Milan calibre 9

Milano calibro 9

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Résumé

Après avoir purgé sa peine de 4 ans de prison, Ugo Piazza est relâché un an avant son terme pour bonne conduite. Son ancien complice, Rocco, le psychotique homme de main de l'inquiétant baron du Crime, L'Américain, vient le cueillir à sa sortie et lui rafraîchit la mémoire : 300 000 lires ont curieusement disparu alors qu'Ugo était le dernier maillon de la transaction...

 

Premier volet de la trilogie du Milieu, suivi de "L'Empire du crime" et "Le boss".

L'avis des bibliothèques

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Autres infos

Titre original / Sous-titre
Milano calibro 9
Genre
Editeur / Distributeur
Cineproduzioni Daunia 70
Pays
  • Italie
Année
1972
Critiques

L'avis du cinéphile : Milan calibre 9 est le prototype du chef-d'oeuvre oublié ! Attention, ici le cliché vole en éclat, le genre se hisse à un niveau terminal, et l'ensemble possède tout du film méchamment culte... Tous nos sens peuvent se rassasier de la réalisation hallucinante de l'immense Fernando Di Leo (un modèle d'efficacité et d'audace formelle), du scénario formidable qui ménage quelques uppercuts au spectateur, de la musique inoubliable de Luis Bacalov, des séquences les plus badass' qui soient et de la distribution merveilleuse qui dévale énergiquement sur l'écran : Gastone Moschin est colossal d'intensité, Barbara Bouchet enflamme littéralement l'écran (Que celles ou ceux qui ne sont pas sensibles à sa beauté incandescente lèvent le doigt !), Mario Adorf imprime chacune de ses apparitions d'un plaisir maniaque... et tous les autres, judicieusement choisis.

Il serait possible de gloser des heures durant à propos de cette référence du film noir italien moderne, mais un visionnage dans les plus brefs délais sera incontestablement plus efficace que toutes les critiques du monde. Plaisir immédiat assuré pour les amateurs de polars, mais aussi découverte forcément impressionnantes pour les simples curieux/curieuses, ce Milan calibre 9 dévaste tout sur son passage, avec ses gangsters pugnaces, ses codes d'honneur d'un autre temps et ses fusillades quasi-mythologiques. Disons-le simplement, Di Leo est au polar ce que Leone, Sollima ou Corbucci sont au western : son auteur italien ultime, avec un grand A. Il s'agit également du premier opus de la trilogie mafieuse de son réalisateur, suivi par le non moins extraordinaire La mala ordina et le très puissant Il boss. Un membres du club très fermé des trois C : un chef-d'oeuvre, un classique, un film culte. Et comme (presque) tout grand film qui se respecte, il sait débuter par une séquence d'ouverture traumatisante et se terminer par la plus violente et puissante des conclusions. A voir et à revoir.

Catégorie
Long-métrage
Niveau scolaire
Collège / 4é-3é
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