Homme de main de Don Giuseppe Daniello, lui-même principal lieutenant de Don Corrasco, Nick Lanzetta profite que la famille ennemie soit réunie dans un cinéma pour la décimer à coups de lance-grenade. En guise de représailles, Cocchi, l’héritier du défunt Don Attardi, ordonne le kidnapping de la fille de Don Daniello et fait savoir qu’il ne la libérera qu’en échange de Don Daniello lui-même. Don Carrasco interdit à ce dernier de répondre au chantage. Il juge que Cocchi ne saura résister à l’appel de l’argent, et il charge donc Lanzetta de négocier l’affaire. Mais Don Corrasco n’entend pas se faire arnaquer pour une histoire de gamine : dans le dos de Daniello, il charge Lanzetta de se lancer dans de grandes offensives et de déclencher la guerre des gangs. La suprématie sur la ville de Palerme est en jeu.
Troisième et dernier volet de la Trilogie du Milieu. Il est précédé par "Milan calibre 9" et "L'Empire du crime".
L'avis du cinéphile : Il boss est le troisième et dernier opus puissant de la trilogie du milieu réalisée par Fernando Di Leo, après les insurpassables Milan calibre 9 et L'empire du crime. Légèrement moins inspiré et novateur que les deux précédents films, et disposant d'un arc narratif un peu déséquilibré (quelques longueurs émaillent ici et là le récit), Il boss n'en reste pas moins une pure merveille du polar italien, avec ses personnages ultra-teigneux, ses séquences d'anthologie et ses situations non conventionnelles. Henry Silva trouve ici l'un de ses meilleurs rôles, tueur professionnel peu loquace et très déterminé, sorte d'ordure ultime redoutablement organisée. La superbe réalisation de Fernando Di Leo soutient l'ensemble d'une exceptionnelle vitalité, relançant pour la troisième fois son anti-héros (Gastone Moschin dans le premier film, Mario Adorf dans le deuxième, Henry Silva dans le troisième) dans une lutte sanglante sans merci au sein d'une Mafia qui n'a plus de limites ni de règles. Savourez donc ce classique hors-norme d'un cinéma italien enragé typique des années de plomb, un vrai morceau de pellicule comme l'on n'oserait plus en réaliser de nos jours. La séquence d'ouverture, d'une audace sans borne, donne par ailleurs le "la" à ce carnage de premier ordre.
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