Catalogue - page 1

Affiche du document L'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle

Jean-Paul HATON

1h16min33

  • Savoir et communication
L'intelligence artificielle (IA) a pour but de faire faire par une machine des tâches réputées intelligentes, que ce soit en s'inspirant du fonctionnement perceptif et cognitif humain ou non. Pour mener à bien cette tâche ambitieuse, l'IA est amenée à formaliser le savoir et les connaissances et à mécaniser les raisonnements dans les domaines de l'activité humaine. Les méthodes et techniques mises en oeuvre sont variées, pluridisciplinaires et souvent complémentaires : modèles symboliques fondés sur des connaissances, réseaux neuromimétiques, modèles stochastiques. Après un optimisme excessif des premiers travaux au cours des années 1950, l'IA a permis au cours des dernières années de mettre au point des applications pratiques résolvant des problèmes réels dans des domaines très divers tels que l'aide à la décision, le diagnostic, l'interprétation de signaux, la reconnaissance de la parole, le traitement du langage écrit, la robotique, l'interprétation d'images et la vision par ordinateur, les jeux, le réglage de machine, la conduite de processus industriels, etc. Ces domaines seront utilisés pour illustrer les principes et les méthodes présentées au cours de cette conférence. Les tendances actuelles de la recherche en IA ont trait à l'amélioration de la robustesse des systèmes mis au point, à l'approfondissement des connaissances dans un domaine d'activité et à l'interaction plus " naturelle " entre un utilisateur et une machine. Une autre tendance importante est l'intégration de l'IA dans des systèmes d'information plus généraux d'une entreprise ou d'une organisation.
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Affiche du document L'informatique de demain : de Von Neumann aux superprocesseurs

L'informatique de demain : de Von Neumann aux superprocesseurs

François ANCEAU

1h19min27

  • Savoir et communication
  • Génie et activités connexes
L'évolution du matériel informatique est certainement le phénomène technique qui a connu la progression la plus importante pendant ce demi-siècle. L'apparition de la microélectronique a permis, sur les trente dernières années, une augmentation de la performance des microprocesseurs par un facteur d'environ 100 000, tandis que le prix des machines informatiques était divisé par plusieurs dizaines. Sous la pression des utilisateurs, la course à la performance semble insatiable. Les concepteurs des nouvelles machines informatiques rivalisent d'ingéniosité pour arriver à exécuter les programmes de plus en plus rapidement. L'organisation interne des processeurs modernes s'apparente à des sortes de "chaînes de montage" dans lesquelles plusieurs instructions sont simultanément en exécution. Ces techniques tiennent souvent de l'acrobatie. En effet, la recherche effrénée de la vitesse de traitement incite, par exemple, à utiliser des résultats intermédiaires avant même qu'ils n'aient été élaborés, en spéculant sur la valeur qu'ils devront avoir. Cette course folle se poursuit sans qu'aucun signe de fléchissement ne se fasse sentir. On constate même actuellement une accélération de sa vitesse d'évolution. Les études prospectives laissent à penser que ce rythme va se poursuivre pendant au moins encore dix ou vingt ans.
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Les animats

Jean-Arcady MEYER

1h13min33

  • Savoir et communication
  • Sciences de la vie, Biologie
Contrairement aux ambitions affichées aux origines de la discipline, en 1956, les recherches en intelligence artificielle ont à ce jour largement échoué à reproduire l'intelligence de l'homme, même si un programme d'ordinateur a réussi à battre le champion du monde aux échecs. Quant aux robots modernes, ils ne brillent pas non plus par leur intelligence, même si certaines machines caniformes ou humanoïdes sont de véritables merveilles de technologie. De nombreux chercheurs estiment qu'il est largement prématuré d'espérer reproduire directement l'intelligence de l'homme tant qu'on n'aura pas compris comment elle s'est mise en place au cours de l'évolution. Aussi, dans le but de rechercher en quoi l'intelligence humaine s'explique à partir des processus adaptatifs les plus simples hérités des animaux - et plutôt que de viser directement à comprendre et à reproduire les performances les plus élaborées dont est capable le cerveau - ces chercheurs visent d'abord à synthétiser des animats, c'est-à-dire des animaux artificiels ou des robots réels dont les lois de fonctionnement sont aussi inspirées de la biologie que possible. L'objectif est d'attribuer à ces animats certaines des capacités d'autonomie et d'adaptation basiques qui caractérisent les animaux réels, de façon à leur permettre de "survivre" ou d'assurer leur mission dans des environnements plus ou moins imprévisibles et dangereux. Cette conférence évoquera quelques automates célèbres - du pigeon d'Archytas de Tarente au canard de Vaucanson, en passant par l'androïde de Léonard de Vinci - pour rappeler que la conception de machines inspirées du vivant a été de tout temps une préoccupation humaine. La structure générale d'un animat et son mode de fonctionnement seront ensuite décrits. Ils se caractérisent par le fait que l'animat acquiert des comportements efficaces par interaction étroite avec son environnement, grâce à son architecture de contrôle - équivalent du système nerveux d'un animal - reliant ses capteurs - équivalents des récepteurs sensoriels- à ses actionneurs - équivalents des organes moteurs. Puis divers exemples illustreront la façon dont les animats peuvent eux-mêmes améliorer ou se constituer une architecture de contrôle ou une morphologie adaptées, par des processus inspirés de la biologie comme le développement, l'apprentissage ou l'évolution des espèces. Enfin, à partir notamment de l'évocation des "biobots" - robots hybrides constitués à la fois d'éléments artificiels et d'éléments vivants - les avantages et les risques liés à ces recherches seront discutés.
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Passé et avenir du livre

Roger CHARTIER

1h12min59

  • Savoir et communication
Cette conférence voudrait examiner les différentes mutations que la nouvelle textualité électronique propose ou impose aux catégories et pratiques qui ont régi - et régissent encore - notre rapport à la culture écrite. L'exposé s'attachera avant tout à trois ordres de questions. Tout d'abord, il s'agit d'examiner les nouvelles possibilités offertes par l'écrit électronique à la création littéraire ou à l'argumentation scientifique.
Quels sont les effets sur l'invention romanesque ou poétique d'un mode de composition des textes qui leur donne mobilité, malléabilité et ouverture ? Et quelles sont les nouvelles ressources mises à disposition du raisonnement logique et philosophique, de la démonstration savante, du récit et de la démonstration historiques ? Il faut ensuite s'interroger sur les conditions techniques, économiques et juridiques qui gouvernent l'édition électronique des oeuvres. Comment repenser les notions classiques de propriété littéraire, copyright et droit d'auteur et comment définir le " livre " électronique. Enfin, un dernier questionnement portera sur la place et la fonction de la bibliothèque dans ce nouvel univers. La communication à distance des textes signifie-t-elle sa condamnation puisque chaque lecteur se trouve à même de lire là où il se trouve catalogues et collections ? Ou bien ne faut-il pas plutôt opposer à ce diagnostic de mort annoncée les rôles nouveaux dont la bibliothèque peut être investie, à la fois comme conservatoire du patrimoine écrit, instrument d'apprentissage des nouvelles techniques et lieu d'échanges autour des oeuvres ?
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Le logiciel, objet de notre quotidien

Gérard BERRY

1h11min46

  • Savoir et communication
Il y a à peine trente ans, le logiciel était l'apanage des systèmes de gestion ou de communication des grandes entreprises. La micro-informatique, les ordinateurs embarqués et les réseaux ont centuplé ses applications, révolutionnant la bureautique, le design industriel ou artistique, les transports, et maintenant les objets du quotidien, du téléphone au stimulateur cardiaque en passant par tout l'audiovisuel, les jeux, et bien sûr Internet. On assiste en fait à la mise en place d'un nouveau système nerveux logiciel, avec lequel nous sommes sans cesse en contact. Or, le logiciel reste un objet mystérieux pour la plupart des gens. Il est purement immatériel, ne se voit pas, ne pèse rien. Pourtant, il produit des tas d'ennuis allant de l'inconfort des interfaces homme-machine mal conçus aux problèmes de sécurité des réseaux en passant par des crashs catastrophiques de fusées ou de satellites. La qualité du logiciel devient un des points faibles de notre société. Pour les spécialistes, ce n'est pas étonnant. Le logiciel est un objet purement intellectuel d'une très grande complexité, qui ne se laisse pas appréhender pas des approches naïves. Un logiciel est formé de millions d'ordres élémentaires à une machine ultra-rapide et quasi-infaillible mais parfaitement stupide, le microprocesseur. De minuscules erreurs peuvent avoir de grandes conséquences et on ne sait pas encore se protéger. Nous essaierons de mieux faire comprendre la nature profonde de l'objet logiciel, et nous présenterons les approches scientifiques modernes qui permettront de construire des logiciels plus sûrs et d'en assurer la correction.
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