Catalogue - page 1

Affiche du document Le sens de la laïcité

Le sens de la laïcité

Françoise CHAMPION

1h16min13

  • Science politique
"La laïcité n'a cessé d'être en débat. Les conflits des interprétations ont porté et portent encore très principalement sur la question de la " séparation ". Séparation des religions et de l'État, séparation du public et du privé, séparations qui feraient de la France, parmi les pays européens, le seul pays à être laïque. Il est vrai que les termes laïcité et laïcisation sont intraduisibles en anglais, la langue internationale d'aujourd'hui.
Le " sens " de la laïcité sera abordé dans la double perspective du temps et de l'espace européen. L'histoire de la laïcité française fut sous-tendue par l'opposition entre deux conceptions, celle d'une laïcisation-combat opposée à une séparation-neutralité. S'imposera de fait un " pacte laïque ", signifiant au fond une orientation juridico-politique libérale. Si la " séparation " à la française est bien sûr une singularité française, toutes les sociétés ouest-européennes (ou presque) se sont émancipées de la tutelle de la religion.
Mais cette émancipation s'est effectuée selon des logiques différentes dans les divers pays, fonction notamment de leur tradition religieuse : selon une logique de " laïcisation " dans les pays de tradition catholique, selon une logique de " sécularisation " dans les pays de tradition protestante. Aujourd'hui ce processus d'émancipation est accompli ; est désormais à l'ordre du jour une autre histoire, celle du pluralisme identitaire-égalitaire. "
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Affiche du document Conférence de Naomi Klein : Tout peut changer, capitalisme et changement climatique

Conférence de Naomi Klein : Tout peut changer, capitalisme et changement climatique

1h22min06

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
En décembre 2015, Paris (Le Bourget) a accueilli la Conférence de l’ONU sur le changement climatique. Ce sommet international devait constituer une étape décisive après plus de 20 ans de négociations internationales sur le climat.
Au cours de ces deux décennies, les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas cessé d’augmenter. Les pays les plus pollueurs renoncent peu à peu à toute politique ambitieuse de réduction de leurs émissions.
Il n’y a là aucune fatalité, nous dit la journaliste et essayiste Naomi Klein dans son livre Tout peut changer, capitalisme & changement climatique (Actes Sud, mars 2015). Elle déconstruit avec sa lucidité et sa rigueur habituelles les mythes qui parasitent le débat sur le climat et constituent autant d’obstacles à l’action : non, le marché ne nous sauvera pas ; oui nous pouvons tourner la page des combustibles fossiles à condition d’accepter de limiter le pouvoir des multinationales et de repenser le fonctionnement de nos sociétés et de nos institutions.
Elle montre également que la bataille pour la transition vers des sociétés justes et durables est largement engagée. Les mobilisations sociales pour la justice climatique ouvrent en effet la voie vers une transformation radicale de nos sociétés : changer le monde plutôt que le détruire.
RÉALISATION
Pôle Création Audiovisuelle / Service Communication 
Alexandre Boutin - Lucie Fradet - Abdou Gassama - Patrick Masclaux
https://vimeo.com/paris8webtv
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Affiche du document Les associations et la démocratie : la singularité française

Les associations et la démocratie : la singularité française

Martine BARTHELEMY

1h08min29

  • Science politique
"La crise profonde qui affecte la démocratie représentative invite à l'hypothèse d'une discontinuité ou d'une rupture : le politique paraît en recul, et avec lui ses expressions ""conventionnelles"", syndicales et partisanes. Le mise en avant de la ""citoyenneté associative"", répond aujourd'hui à cet effacement. Un regard sur les différentes phases du développement associatif éclaire ce constat. Fruit d'un compromis entre l'idéal républicain et les courants anti-individualistes, le modèle associatif français consacré en 1901 présente une incontestable originalité. Les formes juridiques, symboliques et politiques du ""partenariat"" qui s'instaurent entre l'État et les associations, et la spécificité du modèle originel conduisent au fil du siècle à la production d'une ""idéologie associative"", qui vient légitimer, à partir de la fin des années soixante, le ""boum"" quantitatif des associations. En prenant appui sur la ""société civile"", les associations veulent apparaître, non sans ambiguïté, comme un espace autonome, qui se propose de fonder une alternative au modèle d'action collective dominant dans la tradition républicaine. Les capacités des associations à rénover la démocratie et à reconstruire le lien social, menacé, comportent cependant des limites. Elles tiennent à leur fonctionnement propre, à leur investissement dans la gestion de l'urgence et à l'hétérogénéité des structures et des objectifs (aux dépens du projet politique), autant qu'aux relations ambivalentes que les pouvoirs publics entretiennent avec elles. "
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Affiche du document 10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

Gérard BRIANE

47min43

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le bois du châtaignier est naturellement durable en raison de sa forte teneur en tanin qui lui confère une grande résistance aux diverses agressions : champignons, insectes et autres éléments naturels. Son utilisation passée et actuelle est très variée. Certains usages ont aujourd'hui quasiment disparu mais d'autres perdurent : le bois de chauffe, la menuiserie et l'ébénisterie, le bois de charpente et d'ossature, la fabrication de parquets et, à présent, la fabrication de meubles design. La vannerie a toujours été une valorisation artisanale importante et spécifique au bois de châtaignier, un bois souple et facile à travailler. Mais aujourd'hui, les professionnels lui accordent bien d'autres qualités et responsabilités.
En effet, le châtaignier, parmi les feuillus, est une essence qui a une croissance assez rapide et de bonnes aptitudes à une exploitation en sylviculture dynamique. Il offre un prix très intéressant, parfois supérieur au chêne pour les acheteurs du Sud de l'Europe (Italie, Espagne). Il connaît de grands défis car il souffre de diverses pathologies sanitaires qui affectent la santé de ses peuplements (surtout en forêts) : le chancre, l'Encre, la petite guêpe du châtaignier (cynips), etc. Malgré tous ces problèmes, il a un fort potentiel parce que c'est un bois qui, dans certaines conditions, est pratiquement comparable aux bois tropicaux, ce qui en fait une essence aux usages multiples, tant par sa durabilité, en extérieur, que par son potentiel du point de vue de l'innovation technologique et du développement de produits nouveaux. Mais il a aussi un grand avenir face au concept de développement durable : c'est un matériau renouvelable, c'est une matière première pour de nombreux usages, où rien ne se perd (chimie, pâte, etc.), et c'est une matière première utilisable pour produire de l'énergie. A une époque où l'on souhaite moins polluer que par le passé, disposer de bois devient un atout important pour la construction car sa mise en oeuvre est économe en énergie. Le châtaignier est donc un bois polyvalent, multifonctionnel et qui, parmi les feuillus, est celui qui a le plus large domaine d'utilisation.
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Affiche du document La crise de la vie conjugale

La crise de la vie conjugale

François DE SINGLY

1h15min24

  • Psychologie
  • Sociologie et anthropologie
"Les transformations de la famille ont été nombreuses depuis le milieu des années 1960 : notamment le développement du concubinage, de l'activité salariée des femmes, mères de famille, des séparations et du divorce, de nouvelles formes de vie privée (familles monoparentales et recomposées). Tous ces changements ne sont pas équivalents ; un seul suscite l'interrogation, le divorce. Il n'est pas remis en question puisqu'au contraire l'opinion publique approuve fortement sa simplification avec la création d'un divorce sans juges, correspondant encore plus à un mariage contractuel. Cependant il inquiète en raison des effets, éventuels, qu'il peut avoir sur les enfants, et aussi parce qu'il participe de la ""société de risque"" décrite par Ulrich Beck.
Un mariage amoureux, une union libre amoureuse ne constituent en rien des garanties, bien au contraire : l'amour libre peut reprendre son envol, après s'être déposé sur deux partenaires élus, et donc les laisser démunis. L'amour demande la liberté pour s'épanouir. Il contient en soi les germes de la désunion, aucune institution ne peut l'enfermer . L'amour est donc risque. Chacun sait qu'un couple qui se forme aujourd'hui n'est pas certain de durer le temps de la vie. La vie conjugale est incertaine : personne ne conteste un tel énoncé.
Nous centrerons cette conférence sur des modèles de sortie de la crise de la vie conjugale, sur leurs présupposés, et nous analyserons les limites de ces modèles en cherchant à comprendre les raisons qui font que les hommes et les femmes se séparent et engagent de nouvelles relations."
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Affiche du document Le couple

Le couple

Jean-Claude KAUFMANN

1h31min14

  • Sociologie et anthropologie
Un fil d'Ariane permet de comprendre les bouleversements de la vie privée qui nous entourent : l'individu. Les rôles assignés sont devenus intolérables (surtout pour les femmes, qui n'occupaient pas les meilleures positions), l'individu étouffe dans les cadres qui lui sont imposés. Il lui faut de l'air, des espaces d'inventivité. Il ne veut pas rater son bonheur, être le seul à en décider. Mais est-il possible d'être heureux sans les autres ? Non, assurément.
A mesure que l'individu-roi impose sa nouvelle loi, monte la longue plainte du manque d'amour. Il serait si simple que l'amour emporte dans son envol comme on l'imaginait dans la tradition romantique. Hélas le couple est devenu aujourd'hui bien difficile à construire. Même amoureux, l'individu-roi ne peut s'empêcher d'évaluer ce qui lui arrive, de tester son partenaire. De décider de rompre quand il considère que le bonheur n'est pas suffisamment au rendez-vous.
La profonde mutation conjugale contemporaine ne signifie toutefois nullement qu'il y ait désengagement amoureux. Derrière la multiplication des ruptures et la fragilité conjugale grandissante, il faut savoir dégager la quête de vérité qui est à l'oeuvre, à l'écoute des sensations révélées par les événements partagés : l'amour est quotidiennement mis à l'épreuve. Ce qui explique que le mariage ne se situe plus au début des trajectoires conjugales, car il faut vérifier la solidité du sentiment avant de s'engager. Les couples commencent donc aujourd'hui sans papiers, dans un tâtonnant face à face où chacun se cherche en tentant vaguement de deviner un futur à courte portée. C'est un peu plus tard que vient l'idée du mariage. Il est désormais un acte gratuit agissant comme un marqueur symbolique, signalant à tous (et à soi-même) que l'on a décidé de changer d'identité, en quittant le face à face incertain sauvegardant la liberté individuelle, pour s'engager dans un projet d'avenir plus ou moins imaginé comme irrévocable. Le poids de l'institution est même utilisé souvent pour tenter de forcer quelque peu l'avenir. C'est cette nouvelle fonction de marqueur symbolique qui explique le relativement fort maintien du mariage.
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