Catalogue - page 3

Affiche du document Ethnies et « nation » en Chine

Ethnies et « nation » en Chine

Joël THORAVAL

1h04min37

  • Sociologie et anthropologie
  • Histoire générale de l'Asie, Extrême Orient
L'affirmation au 20ème siècle d'une nation chinoise moderne, sous le gouvernement du Guomindang puis sous celui des Communistes, a nécessité la prise en compte simultanée de deux types de différences : celle qui oppose la Chine aux autres nations (c'est la question du nationalisme moderne) et celle qui met en rapport les diverses populations occupant le territoire de l'ancien Empire des Mandchous (c'est le problème des nationalités ou ethnies minoritaires). La définition de ce que signifie être Chinois dans le cadre d'un Etat-nation moderne est contemporaine de la volonté de préciser la relation existants entre « Han » et « non-Han ».
L'intelligence de cette question et l'appréciation des problèmes de la situation actuelle demandent que soit clarifiés le sens et les différents usages d'un concept commun, minzu, ayant servi au cours du dernier siècle à désigner des réalités aussi diverses que la race, l'ethnie, la « nationalité » ou la nation moderne. A partir de l'exemple des « minorités nationales » officiellement instituées en Chine continentale, on essaiera de donner une idée de la complexité de ce problème en évoquant le rôle joué dans cette évolution par les différents modèles étrangers (européen, japonais, soviétique) mais en présentant aussi des interrogations plus récentes relatives à la notion d' « ethnicité ».
Accès libre
Affiche du document Culture et déplacement

Culture et déplacement

Marc AUGE

1h07min20

  • Sociologie et anthropologie
On examinera d'abord les trois tensions qui traversent et dynamisent la notion de culture. La première oppose la collectivité à l'individu : la culture d'un groupe humain est présentée comme un ensemble de valeurs et de références partagées par tous ses membres, mais la culture est aussi ce qui distingue l'individu cultivé des autres. La deuxième tension oppose l'intérieur à l'extérieur : à chaque groupe, à chaque communauté sa culture, mais celle-ci, si l'on y regarde de près, emprunte toujours à l'extérieur, en ce sens elle est toujours le produit de l'histoire et de la rencontre des autres. La troisième oppose le passé au futur : pas de culture sans patrimoine, mais pas de culture vivante sans ouverture sur l'avenir.
Poussées à l'extrême, ces tensions opposeraient le conservatisme du terroir communautaire au snobisme de l'individualisme sans frontières. Ni repliement sur soi, ni dispersion incontrôlée : la cause pourrait paraître entendue, dès lors que les nouveaux moyens de communication peuvent mettre chacun en relation avec le monde entier. Mais les choses ne sont pas si simples. Il n'est pas certain que l'actuelle globalisation économique et technologique permette le dialogue et la négociation entre collectivité et individu, extérieur et intérieur, passé et présent qui font vivre les cultures. On examinera trois modalités de la globalisation - la globalisation impériale, la globalisation éclatée et la globalisation médiatique - pour identifier les menaces et les contraintes qui pèsent aujourd'hui sur la vie culturelle. On s'interrogera enfin sur la possibilité et, en un sens, la nécessité de bâtir une nouvelle utopie culturelle à l'échelle de la planète.
Accès libre
Affiche du document Famille et travail

Famille et travail

Dominique MéDA

1h22min26

  • Sociologie et anthropologie
  • Économie
La famille et le travail ne sont pas seulement deux « valeurs » importantes. Ce sont deux activités, chronophages, qui s'exercent dans des lieux et des temps différents, occupent le temps restreint dont nous disposons et sont en concurrence permanente, notamment pour les femmes, sur qui reposent de fait, l'essentiel des tâches domestiques et familiales. Dans une société où les enfants sont majoritairement élevés dans des couples bi-actifs et où l'activité des mères chefs de famille monoparentales est une nécessité, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale reste pourtant une préoccupation de seconde zone, un sujet indigne de faire l'objet de débats politiques.
Les femmes ont gagné leur émancipation et travaillent et continuent à avoir des enfants. Elles veulent travailler et consacrer un minimum de temps à ceux-ci. Il ne s'agit donc plus de savoir laquelle de ces deux sphères est la plus importante ni quel est le sexe qui va s'y consacrer, mais bien plutôt de prendre au sérieux le fait qu'elles le sont toutes deux, que c'en est fini des doctrines proclamant, l'une la centralité du travail, l'autre, la prééminence de la famille, au moyen de sociologies cloisonnées. Ceci est d'autant plus nécessaire que les recherches internationales récentes ont montré que depuis 1996 la corrélation entre les taux de fécondité et le taux d'activité des femmes, négative auparavant, est devenue fortement positive et que les pays ayant mis en place des dispositifs améliorant la conciliation entre travail et famille sont également ceux où les taux d'activité féminins sont les plus élevés.
Alors que les pays de l'OCDE sont confrontés à des perspectives démographiques dominées par un risque de rétrécissement de la population active (vieillissement de la population, baisse des taux de fécondité), la possibilité d'amener les femmes en plus grand nombre sur le marché du travail – ou de leur éviter de se retirer – apparaît donc très stratégique.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son